• La concertation prealable
  • Retrouvez vos contributions
Vous retrouverez ici l’ensemble des questions et avis qui ont été envoyés via le formulaire de contribution en ligne, ainsi que les questions posées durant les réunions publiques qui n’ont pas pu obtenir de réponses lors de ces réunions. Sont également synthétisées les questions les plus récurrentes sur le projet, avec la réponse du maître d’ouvrage. Pour retrouver l’ensemble des questions posées lors des réunions publiques avec les réponses apportées en direct par le maître d’ouvrage, rendez-vous sur la page Les comptes-rendus et replays.

Consultez les questions et avis

Nous vous remercions pour vos nombreuses questions. Vous trouverez les réponses apportées par Eastman en suivant ce lien.

Nous vous remercions pour ces différentes questions. Vous trouverez des éléments de réponse ci-dessous :

  • L’usine sera probablement classée SEVESO seuil bas. A ce titre, Eastman fera naturellement partie de la Commission de Suivi de Site (CSS) de Port-Jérôme.
  • Conformément à la législation en vigueur, Eastman mettra en place des mesures de compensations agricoles. La nature de ces compensations sera établie par les autorités, sur base du dossier fourni par Eastman. Les études sont en cours sur l’ensemble de ces sujets par les cabinets d’experts indépendants.
  • Nous sommes en train d’étudier les différentes options qui s’offrent à nous pour surélever l’usine afin de respecter les préconisations du GIEC et plus encore. Une usine sur pilotis est une option qui nous considérons, mais nous serons en mesure de fournir une réponse précise dès que les études seront finalisées.
  • Le transport des déchets et des combustibles (biomasse ou CSR) seront pris en compte dans le calcul de notre empreinte carbone. Selon les études actuelles, le transport représente 5 à 15% de notre bilan carbone total. Pour des raisons économiques et environnementales, nous avons choisi de nous approvisionner le plus près possible de l'usine.
    • Déchets : ils proviendront en premier lieu de France et le recours aux pays voisins sera limité jusqu'à ce que le processus de collecte et de tri français soit mieux structuré et capable de supporter les besoins d'Eastman. Aujourd'hui, Eastman a identifié en France environ 250 000 à 300 000 tonnes de polyester difficile à recycler qui finissent en décharge ou en incinération en raison du manque de solutions de recyclage.
    • La chaufferie sera alimentée en combustibles provenant d’un rayon de 250 kilomètres autour de l’usine. En France, 7 mégatonnes (Mt) de bois B sont collectées chaque année, dont 2,8 Mt en Normandie et dans les régions limitrophes. Selon l’ADEME, le potentiel de production de CSR en France est estimé à 2,5 Mt en 2025, dont 1,2 Mt en Normandie et les régions limitrophes. La Grande Bretagne se situe dans le rayon de 250 km identifié par Veolia. Il est possible que, compte tenu de la forte tension sur le marché bios B, issus des installations de Veolia de l’autre côté de la Manche.
  • Le projet Eastman s’approvisionnera principalement en région Normandie et régions limitrophes et offrira ainsi une solution de valorisation énergétique aux refus de valorisation matière de ces régions. Le potentiel de production de CSR à développer en Normandie et régions limitrophes a été estimé à partir des objectifs inscrits aux Plans Régionaux de Prévention et Gestion des Déchets (PRPGD). Ce potentiel, estimé à 1,2 Mt, est bien supérieur au besoin du projet Eastman évalué à 300 000 tonnes de combustible, dont environ 50% de CSR.

Nous vous remercions pour vos nombreuses questions. Vous trouverez les réponses apportées par Eastman en suivant ce lien.

Nous vous remercions pour votre contribution.

En réponse à vos interrogations, légitimes, nous tenons à vous rassurer concernant le positionnement d’Eastman. En effet, Eastman soutient pleinement la hiérarchie des méthodes de traitement des déchets, qui passe d’abord par la réduction de la consommation, puis par la réutilisation des matériaux, et ensuite seulement par le recyclage. Nous sommes tout à fait favorables à ce que la priorité soit donnée à la réduction pure et simple des quantités des plastiques produites.

Nous pensons cependant que, pour certains usages, le plastique reste le matériau le plus adapté. C'est pourquoi Eastman estime qu'il est essentiel de continuer à investir dans des solutions efficaces et respectueuses de l'environnement pour recycler le plastique qui continuera à être produit et qui, autrement, finira incinéré ou mis en décharge, avec un coût élevé pour l'environnement.

La société doit passer d'un modèle linéaire à un modèle circulaire, et des matériaux à usage unique à des modèles commerciaux de réutilisation. Bien que cette évolution ne puisse se faire du jour au lendemain, tous les modèles de la chaîne d'approvisionnement doivent être adaptés. En attendant, différentes solutions doivent contribuer à réduire l’impact environnemental des déchets plastiques. Le recyclage est l'une de ces solutions, qui intervient après la réduction et la réutilisation. Le plastique qui sera produit à partir de la matière recyclée entrante dans l’usine sera un plastique de qualité, qui pourra être à nouveau recyclé et ce à l’infini.

Nous vous remercions pour votre question, et d’attirer notre attention sur cet enjeu crucial. Croyez bien que nous avons pleinement pris la mesure de la situation difficile dans laquelle Quillebeuf-sur-Seine se trouve ; c’est d’ailleurs pourquoi nous avions souhaité y tenir l'atelier sur la sécurité industrielle et l'environnement du 19 octobre 2022.

Les nuisances auxquelles est exposée la commune de Quillebeuf-sur-Seine sont bien réelles, et doivent impérativement être prises en compte dans les réflexions menées par les industriels afin d’y apporter des solutions, le tout en bonne intelligence avec la commune.

Le projet que nous portons est une innovation qui va contribuer à une dynamique de décarbonation des activités dans la vallée de la Seine et à la préservation de l'environnement au local et au global. Nous espérons attirer 330 nouveaux et jeunes talents dans la région. Cette création d’emplois permettra à des familles avec des enfants de s’installer et cela représentera une dynamique de croissance de la population qui toucherait également Quillebeuf-sur-Seine. Notre antenne de ressources humaines prendra contact avec vous afin de faire un point sur les questions d’emploi et de logement afin d’évaluer les différentes options possibles.

Eastman prend acte de l'ensemble des problématiques et nuisances identifiées au niveau de la commune de Quillebeuf-sur-Seine, et continuera à y apporter des réponses durant la phase de concertation continue qui va s’engager en début d’année prochaine. La limitation des nuisances sur votre commune doit également être un sujet de discussion avec l'ensemble des industriels concernés, ce qu'Eastman fera valoir au sein de l'association INCASE.

Nous vous remercions de votre intérêt pour le projet d'Eastman ainsi que pour votre question.

La Vallée de la Seine est en effet un territoire industrialisé où la qualité de l'air fait l'objet d'un suivi, visant à limiter les rejets atmosphériques potentiellement nocifs pour l’environnement. Ces rejets sont encadrés par des seuils définis réglementairement par arrêté ministériel dits « valeurs limites d’émission » (VLE) en fonction de la nature des éléments émis et de leurs propriétés : poussières, chlorure d’hydrogène ou oxyde de carbone par exemple.

En ce qui concerne ce projet d’usine de recyclage des plastiques, la principale source d’émissions de Gaz à effet de serre, serait le CO2. Eastman est particulièrement attentif à la question des rejets atmosphériques et veillera à garantir un cadre exigeant de limitation et de prévention de la pollution pour l’environnement. Ainsi, l’usine serait équipée de dispositifs de traitement des fumées et de filtres placés au sommet des cheminées, afin de capter les émissions avant leur rejet dans la nature. Les quantités résiduelles d’émissions relâchées feraient l’objet d’un suivi régulier, au moyen de capteurs installés en sortie de cheminées.

Afin d’analyser l’impact de notre technologie sur les émissions de CO2, une première « Analyse du Cycle de Vie » (ACV) a été réalisée pour comparer la production industrielle de PET vierge issue d’un procédé fossile (appelé « vPET ») en comparaison avec celle de PET recyclé (« rPET ») produit grâce à notre technologie. Selon les résultats de l’étude, La production d’une tonne de PET recyclé par le site d’Eastman entraînerait ainsi : entre 0,5 et 1,1 tonne de CO2, contre 2,2 tonnes pour le PET vierge. Soit une réduction de 50% des émissions.

En ce qui concerne le trafic routier, l’accès aux infrastructures de transport (quais, routes, chemins de fer) a été un critère de sélection de notre futur site. Des solutions alternatives au fret routier par voies ferroviaires et fluviales sont actuellement à l’étude, notamment en ce qui concerne l'approvisionnement en combustibles, ce qui aurait un impact positif sur le trafic et sur les émissions de CO2.

Enfin, au sujet de la production et de la réduction de déchets, Eastman partage cet objectif et s’inscrit pleinement dans la stratégie 3R (Réduction, Réemploi, Recyclage). Cette stratégie commence par la prévention et la sensibilisation, afin de réduire la production de déchets. Ensuite, vient le réemploi puis le recyclage, pour revenir à la matière première. C’est sur le 3ème R (recyclage) que le projet d’Eastman interviendrait, car il a vocation à fournir une solution de recyclage à des déchets que nous ne parvenons actuellement pas à valoriser et qui sont enfouis, incinérés ou jetés dans la nature.

Nous vous remercions pour votre avis sur notre projet d’usine – Eastman a en effet pour ambition de s’inscrire au cœur de la transition vers une économie pleinement circulaire.

Le logiciel qui sera utilisé est le logiciel SAP. Nous sommes également en train de mettre en place un nouvel outil de planification appelé Prometheus.

Nous vous remercions de l'intérêt que vous portez à notre entreprise et à ce projet passionnant.

En tant qu'entreprise internationale, Eastman est présente dans différents pays. Dans la plupart de ces pays, l'anglais n'est pas la langue principale. Comme nous embauchons généralement les employés locaux, la langue locale est utilisée quotidiennement pour les opérations.

Dans notre usine en Normandie, la langue de travail sera donc le français dans nos départements opérationnels comme la production ou la maintenance. Dans les autres départements, des connaissances supplémentaires en anglais seront nécessaires pour pouvoir communiquer avec les clients internationaux ou le reste de l'organisation mondiale. Cependant, au cas où les employés souhaiteraient améliorer leurs compétences linguistiques, Eastman mettra en place des programmes de formation dédiés pour les soutenir.

Nous vous remercions de votre intérêt pour notre projet et pour vous nombreuses questions. Les CSR [Combustibles Solides de Récupération] proviendraient des flux actuellement traités en Installation de Stockage des Déchets non Dangereux (ISDND). D’après le Plan de réduction et de valorisation des déchets 2025 de décembre 2016, cette filière de traitement représentait 21 Mt/an en 2010.

D’autres projets de chaufferies CSR sont en effet actuellement, en cours de développement (en construction ou en phase de décision) - dont ceux mentionnés dans vos questions -, situés en Régions Grand-Est et Hauts-de-France, qui consommeront environ 800 kt/an de CSR. Le projet Eastman s’approvisionnera principalement en région Normandie et régions limitrophes et offrira ainsi une solution de valorisation énergétique aux refus de valorisation matière de ces régions. Le potentiel de production de CSR à développer en Normandie et régions limitrophes a été estimé à partir des objectifs inscrits aux Plans Régionaux de Prévention et Gestion des Déchets (PRPGD). Ce potentiel de 1,2 Mt, est bien supérieur au besoin du projet Eastman évalué à 300 000 tonnes de combustible, dont environ 50% de CSR. Nous vous invitons à participer à l'atelier du 9 novembre, à Saint Jean de Folleville, sur les enjeux énergétiques du projet pour contribuer à nos réflexions. Nous restons également disponibles pour vous offrir de plus amples précisions à ce sujet.

Nous vous remercions pour vos nombreuses questions. Vous trouverez nos réponses détaillées en cliquant ici.

Nous vous remercions pour vos nombreuses questions. Vous trouverez nos réponses détaillées en cliquant ici.

Nous vous remercions pour votre avis sur notre projet, que nous sommes fiers de porter en Normandie, sur le territoire de Caux Seine Agglo.

Nous vous remercions pour l’intérêt que vous portez à notre projet d’usine en Normandie. Le recrutement n’a pas encore commencé, il débutera d’ici début 2023 pour des profils Ressources Humaines, et s’échelonnera jusqu’en 2025. Nous serons probablement à la recherche de quelques techniciens informatiques. N’hésitez pas à consulter le site institutionnel d’Eastman ou la page LinkedIn du groupe, sur lesquelles les offres d’emploi seront publiées. Nous organisons également un atelier dédié à l’emploi et à la formation, où nous reviendrons sur le profil dont nous aurons besoin au sein de l’usine, le 15 novembre à la maison des compétences de Lillebonne, de 18h à 20h.

Bonjour, et merci beaucoup pour votre intérêt à rejoindre la future usine d’Eastman ! Le processus de recrutement pour notre usine à Saint-Jean-de-Folleville n’a pas encore commencé. Il devrait commencer d’ici début 2023 et ce jusqu’en 2025, selon un calendrier propre aux différents emplois recherchés. Les offres seront publiées sur le site institutionnel d’Eastman ainsi que sur la page LinkedIn du groupe. Un service de maintenance est en effet prévu – les emplois nécessaires au fonctionnement de l’usine sont présentés en page 74 et 75 du dossier de concertation, accessible ici. Si vous souhaitez en savoir plus sur ces sujets, n'hésitez pas à participer à l'atelier sur l’emploi et la formation qui aura lieu le 15 novembre, de 18h à 20h, à la Maison des Compétences de Lillebonne.

La technologie d’Eastman utilise du méthanol comme solvant dans la réaction chimique de méthanolyse. Ce méthanol est recyclé et réutilisé après chaque réaction de dépolymérisation, et est donc présent dans le circuit en boucle fermée. Pour son fonctionnement, l’usine d’Eastman consommerait environ 5000 à 6000 tonnes de méthanol par an, dont 3250 tonnes se trouveront dans le circuit ou en stock sur le site à tout moment.

Nous vous remercions pour votre contribution. Soyez assuré que nous avons pleinement pris compte de ces remarques pour améliorer l’information et les opportunités de participation du public à cette concertation, que nous voulons la plus ouverte et transparente possible.

La page « Les comptes-rendus et replay » est mise à jour régulièrement pour y inclure les derniers échanges avec le public. Vous pouvez aujourd’hui y retrouver les comptes-rendus des réunions publiques du 27 septembre et 5 octobre, ainsi que de l’atelier du 6 octobre. Un compte-rendu du webinaire du 12 octobre suivra prochainement.

Le site .TV est simplement la plateforme sur laquelle les replays des réunions publiques de la concertation sont accessibles. Les questions qui figurent sous la vidéo du 5 octobre ont été posées par des internautes en direct lors de la réunion. Les réponses fournies par le maître d’ouvrage lors de la réunion sont disponibles dans le compte-rendu de la réunion.

Nous avons par ailleurs amélioré la page sur laquelle les contributions sont publiées, afin d’y faire figurer le nom du contributeur ainsi que la date et le mode de contribution. Nous vous remercions d’avoir soulevé ce point.

Nous sommes naturellement disposé à échanger sur les points mentionnés ci-dessus, si besoin.

Pour accéder au webinaire organisé demain, vous devrez vous connecter au lien suivant à 18h30, et renseigner l’ID de réunion et le code secret ci-dessous:

Lien de connexion : Cliquez ici pour participer à la réunion
ID de réunion : 326 894 254 30
Code secret : nxkgzj

Par ailleurs, l’ensemble des informations concernant les réunions de la concertation se trouvent sur le site internet, dans la rubrique « Participer à la concertation » puis « Le calendrier des rencontres » : https://concertation-eastman-normandie.fr/calendar.html

Nous comprenons tout à fait l’inquiétude qui peut être la vôtre à la réception de ce tract, que nous vous remercions d’avoir porté à notre connaissance. Nous invitons les auteurs à se rapprocher d’Eastman et/ou à prendre part à la concertation s’ils souhaitent aborder ces sujets directement.

Eastman tient néanmoins à insister sur son caractère indépendant vis-à-vis du groupe Eastman Kodak. Le groupe Eastman Chemical Company tel qu’il existe aujourd’hui s'est séparé d'Eastman Kodak en 1994 ; ce sont donc deux entreprises entièrement distinctes, et ce depuis près de 30 ans.

Par ailleurs, nous souhaitons être très clairs sur le fait que l’investissement d’Eastman à Saint-Jean-de-Folleville est de long-terme. C’est un investissement conséquent (environ 1 milliard d’euros), qui pour prendre son sens doit nécessairement s’inscrire dans la durée.

L’usine serait exploitée par une filiale française du groupe, Eastman Circular Solutions France. Le projet s’inscrit donc dans un cadre juridique français, et Eastman se conformera aux procédures très rigoureuses imposées par le droit français pour les projets industriels, dont fait partie la procédure de consultation du public sous l’égide de la Commission nationale du débat public. Toutes les autorisations, demandes de permis et contrôles seront supervisés par des instances de droit français, et ce en toute transparence avec le public.

Concernant l’incident technique de la conduite de vapeur dans l’usine d’Eastman à Kingsport, en janvier 2022, le problème a été rapidement identifié et résolu pour redémarrer l’usine en toute sécurité, sans conséquences humaines notables. Une inspection approfondie a permis réparer préventivement des raccords supplémentaires pour éviter un incident futur.

Un replay de la réunion publique du 5 octobre est accessible au lien suivant : https://concertation-eastman-normandie.tv/

Un projet dans l'esprit du Temps : une sérieuse question à résoudre (les plastiques) ; des enjeux socio-économiques-écologiques très significatifs (emplois ; collecte, traitement, recyclage) ; synchrone avec les orientations sociétales et politiques, nationale, européenne (planification écologique, European Green Deal) ; une sécurité de volume à traiter apportée par le Corridor de l'Axe Seine (www.vdseine.fr). A soutenir sans réserve. A réaliser sans hésitations. Projet dans l'esprit du Temps, celui présent, ceux à venir. Projet dans l'esprit des Temps.

L’énergie un composé essentiel au recyclage mécanique et moléculaire. Eastman a fait le choix de privilégier des énergies non fossiles et décarbonés. Pour les besoins propres de l’usine, un complexe énergétique sera installé sur site. Il sera conçu, exploité, maintenue par Veolia. Un complément d’électricité renouvelable et/ou décarboné viendra du réseau électrique. Ce complexe énergétique nous permettra une certaine autonomie et indépendance pour maitriser nos approvisionnements, pour participer à la transition énergétique et lutter contre le changement climatique.

L’usine d’Eastman à Saint-Jean-de-Folleville nécessiterait pour son bon fonctionnement un apport en trois types d’énergie différentes : de l’électricité, de la vapeur d'eau et la chaleur apportée par un fluide caloporteur. Le fluide caloporteur est un fluide chargé de transporter la chaleur entre différentes localisations. Pour assurer la fourniture suffisante en énergie, le groupe Veolia construirait et exploiterait une centrale énergétique sur la parcelle d’Eastman. Celle-ci serait équipée de chaudières, qui permettrait la production des trois types d’énergie.

La consommation totale d’eau industrielle de l’usine serait d’environ 450 m³/heure. Elle serait principalement utilisée pour alimenter les tours de refroidissement de l’usine, mais elle servirait également comme eau de traitement pour les différentes étapes de production de l’usine et pour l'alimentation des chaudières. L’eau qui aura servi à l’alimentation des tours de refroidissement de l’usine sera rejetée sous forme d’évaporation – c’est pourquoi seuls 100 m3 d’eau arrivent dans l’usine de traitement des eaux industrielles.

Les questions fréquemment posées sur le projet

A pleine capacité (horizon 2028), et dans l'hypothèse où l’usine fonctionnerait 320 jours par an, le trafic total de camions serait d’environ 145 par jour pour l’ensemble des activités liées à l’usine, en supposant que tout vienne et parte de l’usine par fret routier. Cela comprend chaque jour environ 30 à 35 semi-remorques (17 tonnes) pour l’acheminement des déchets vers l’usine, 30 à 35 camions citernes (21 tonnes) pour le transport de la matière plastique recyclée, 60 à 65 camions pour l’acheminement de combustibles, 5 à 10 camions pour le transport par semaine pour le transport de déchets en provenance de l'usine.

Afin d’assurer ce trafic routier, la parcelle d’Eastman dispose de deux routes bien équipées, l’une au nord et l’autre au sud. Ces dernières sont reliées au reste du parc, au quai de la Seine et aux entreprises de logistique situées à proximité. La zone industrielle de Port-Jérôme est également directement connectée aux autoroutes A131 et A29, facilitant l’acheminement des entrants et sortants de l’usine venant de l’ensemble du pays.

En raison de la dispersion à la fois des lieux d’approvisionnement en déchets plastiques et en combustibles, et des lieux de livraison des clients potentiels de l’usine, Eastman n’a pas encore identifié à ce stade de mode de transport alternatif au fret routier. Néanmoins, des solutions d’acheminement des matières premières par voies ferroviaires et fluviales sont actuellement à l’étude, notamment en ce qui concerne l'approvisionnement en combustibles. Eastman participe également aux discussions en cours au sein de la zone industrielle de Port-Jérôme-sur-Seine, dont l'objectif est d'identifier de potentielles synergies entre les différents acteurs industriels pour l'acheminement collectif de matières premières par barges. A titre indicatif, une péniche de 2 500 tonnes permet de transporter l'équivalent d'environ 200 camions.

Le personnel et les visiteurs se rendant sur le site devraient également augmenter le trafic de véhicules légers dans la zone. Il devrait y avoir environ 200 à 250 employés sur site au cours d’une journée de travail type et 50 en dehors des heures régulières de travail. L’accès à l’usine se ferait à partir d’un rond-point situé au nord de la parcelle. Eastman étudie, avec la communauté d’agglomération Caux Seine Agglo ainsi que les autres industriels présents sur la zone industrielle de Port-Jérôme, les opportunités de développement de modes de déplacements alternatifs pour les employés de l’usine : covoiturage, création d’une nouvelle navette, etc.

A pleine capacité, l’usine d’Eastman serait en mesure de recycler jusqu’à 160 000 tonnes de déchets plastiques riches en polyesters par an. Afin d’assurer une quantité suffisante en déchets riches en polyesters, Eastman devrait s’assurer un approvisionnement en déchets d’environ 205 000 tonnes par an. Une fois ces déchets arrivés à l’usine, ils sont ainsi triés pour ne garder que ceux que l’usine d’Eastman peut traiter. Le reste (45 000 tonnes) est envoyé vers d’autres solutions de recyclage ou de valorisation.

A partir des 160 000 tonnes de déchets riches en polyesters entrants dans l’usine, Eastman serait en mesure de produire environ 150 000 tonnes de matière plastique recyclée. La différence de 10 000 tonnes correspond aux réactions chimiques imparfaites, et est envoyée vers d’autres solutions de recyclage ou de valorisation, typiquement énergétique.

Les flux de déchets viendraient en priorité de France mais également d’autres pays européens. En effet, bien que la consommation actuelle de polyester en France soit suffisante pour alimenter l’usine d’Eastman, seule une fraction du total des déchets générés/jetés est réellement collectée et triée de manière appropriée, et donc disponible pour le recyclage. Comme les taux de collecte et de tri seront amenés à augmenter au fil des années, Eastman serait en mesure de recycler de plus en plus de déchets provenant de France.

Le reste des déchets nécessaires au fonctionnement de l’usine proviendrait de pays voisins de la France afin de limiter l’impact en termes de transports, comme l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Espagne, l’Italie ou encore le Benelux. D’après les premières estimations conduites par le groupe, entre 1,4 et 1,6 millions de tonnes de déchets en polyesters difficiles à recycler sont générés par an en Europe, avec les volumes les plus importants en Allemagne (310 000 – 330 000 tonnes), en France (220 000 – 250 000 tonnes) et au Royaume-Uni (210 000 – 230 000 tonnes).

Bien que la municipalité de Saint-Jean-de-Folleville ne soit pas soumise à un plan de prévention des risques d’inondation, il est probable que certaines zones du site soient surélevées pour prévenir le risque d’inondation. Eastman fait réaliser une étude hydrologique et hydraulique détaillée pour le projet, qui comprend l’évaluation des risques d’inondation centennale, cinquantennale, souterraine et côtière, avec un facteur de sécurité pour anticiper les effets du réchauffement climatique tels que prédits par le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat).

Le projet d’Eastman devrait créer environ 330 emplois directs couvrant tous les domaines d’expertise (ouvriers, techniciens, ingénieurs, doctorants, etc.). Le projet d’Eastman devrait également permettre de générer environ 1500 emplois indirects supplémentaires dans l’énergie et les infrastructures (dont 500 emplois dans le secteur de la construction).

L’objectif est la mise en place d’un écosystème local comprenant l’ensemble des métiers de la chaîne de valeur du recyclage, afin d’attirer de nouveaux profils, de mettre en place des formations partagées, et d’attirer la recherche et le développement sur ces sujets. Eastman entend ainsi créer en priorité des emplois locaux, et faire appel autant que possible à des entreprises locales.

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Bonjour,
Je tiens à vous faire remarquer la complexité de votre site internet « principal » de concertation .COM (www.concertation-eastman-normandie.fr)
Avez-vous essayé de naviguer avec un téléphone ? C'est juste l'enfer.
J'attire votre attention sur votre rubrique « Participer à la concertation » onglet « Les comptes-rendus et replays » sur le site.COM. Et bien cette rubrique ... EST VIDE !!!!! A croire qu'il n'y a pas de participation possible, pas de compte rendu et replays. Cela induit en erreur le lecteur « circulez il n'y a rien à voir »
J'ai découvert hier l'existence d'un autre site .TV (www.concertation-eastman-normandie.tv) ... en effectuant une recherche sur GOOGLE.
Je n'ai pas eu le courage de chercher si ce site était listé sur le site .COM. En tout cas ce n'est pas mis en avant...
Tout est organisé afin de véritablement décourager le lecteur qui souhaite prendre connaissance du projet
Pourquoi n'y a-t-il pas un site où tout est centralisé ?
Sur le site .COM il n'y a qu'une seule question de posée (Quel impact le projet d'Eastman aura-t-il sur le trafic routier ?).
Aucune date de publication, pas d'auteur, est-ce une question posée sur le site de la concertation, à des réunions ? par mail ?
Sur le site .TV il y des questions qui restent toutes sans réponse or sur le site .COM vous dites que les questions auront des réponses de votre part (exemple d'une question postée par Karim, le 05/10/2022 : La crise énergétique actuelle présente-t-elle un risque à moyen long-terme pour la filière du recyclage en France (mécanique et moléculaire) ?)
Et il y en a d'autres, plein d'autres !
Au final les questions sont diluées dans la complexité des 2 sites ou d'ailleurs une seule réponse est apportée sur le site .COM
L'interactivité probablement voulu par la CNDP ou Eastman est complètement noyée dans les éléments de communication du site.
Bref c'est très dissuasif pour le lecteur qui cherche des infos spécifiques sur le sujet. À se demander si ce n'est pas fait exprès ...

Une réponse va être apportée par le maître d’ouvrage dans les plus brefs délais.