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  • Comprendre le projet
  • Les impacts du projet

Mesurer les impacts et limiter les nuisances

La concertation se tenant en amont du dépôt de la demande d’autorisation du projet, les études d’impact sont toujours en cours. Néanmoins, des premiers enjeux et impacts ont d’ores et déjà été identifiés. Les premiers résultats de l’étude faune flore menée sur la parcelle sont accessibles en se rendant sur la page «Les documents» du site.

Conformément aux obligations légales découlant du Code de l’Environnement (article R122-5), si le projet d’Eastman se poursuit suite à la concertation, plusieurs études seront produites dans le cadre des procédures d’autorisations de l’usine. Les études détaillées seront présentées au public au moment de l’enquête publique.

Eastman a soumis à la fin du mois de juillet 2023 une demande d’autorisation environnementale. Cette procédure permet d’appréhender l’ensemble des incidences sur l’environnement du projet. Le dossier déposé doit permettre de démontrer l’acceptabilité du projet au vu des risques et des impacts identifiés.

Pour l’ensemble du projet, Eastman suit les principes de la démarche éviter-réduire-compenser. Cette démarche consiste de manière générale :

  • Premièrement, à trouver des solutions pour éviter l’impact sur l’environnement ;
  • Deuxièmement, quand il n’est pas possible d’éviter l’impact, à prendre des mesures pour réduire les effets du projet sur l’environnement ;
  • Troisièmement, quand il n’est pas possible de réduire les impacts, à les compenser.

Le principal risque associé à l’exploitation de l'usine provient de l'utilisation du méthanol. Bien que naturellement présent autour de nous, le méthanol est toxique s’il est ingéré, inhalé ou s’il entre en contact avec la peau. Le méthanol est aussi un alcool hautement inflammable, présentant ainsi un risque d’explosion ou d’incendie de l’usine. Le risque d’explosion existe aussi au cours des différentes étapes de production de matière plastique recyclée, si de très petites particules de plastique s'accumulent et entrent en contact avec une source d'inflammation.

Du fait de son activité et des potentiels risques qu’elle génère, l’usine de recyclage moléculaire d’Eastman à Saint-Jean-de-Folleville devrait être classée ICPE (Installations classées protection de l'environnement dans le Code de l’Environnement français). Cette classification concerne tous les projets pouvant avoir des impacts (pollution de l'eau, de l'air, des sols, ...) et présenter des dangers (incendie, explosion, ...) sur l'environnement.

En raison de la quantité et de la nature des produits stockés au sein de la future installation, l’usine d’Eastman devrait également être classée Seveso seuil haut.

Afin de capter et de neutraliser les risques industriels inhérents à l’exploitation de l’usine, tous les bâtiments abritant des produits considérés comme dangereux seront conçus spécifiquement pour prévenir les risques d’exposition et d’explosion. Des mesures spécifiques de protection incendie sont également prévues.

Eastman devra également élaborer et mettre en oeuvre une politique de prévention des accidents majeurs (MAPP).

La construction et l’exploitation de l’usine d’Eastman en Normandie devraient créer approximativement 330 emplois directs couvrant tous les domaines d’expertise (ouvriers, techniciens, ingénieurs, doctorants, etc.).

Le projet d’Eastman devrait également permettre de générer environ 1500 emplois indirects supplémentaires dans les infrastructures et l'énergie (dont 500 emplois dans le secteur de la construction).

L’objectif est la mise en place d’un écosystème local comprenant l’ensemble des métiers de la chaine de valeur du recyclage, afin d’attirer de nouveaux profils, de mettre en place des formations partagées, et d’attirer la recherche et le développement sur ces sujets. Eastman entend ainsi créer en priorité des emplois locaux, et faire appel autant que possible à des entreprises locales.

Concernant l’exploitation, l’usine fonctionnerait en continu, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. A pleine capacité, Eastman prévoit 5 rotations quotidiennes d’équipe sur chacune des trois unités de production de l’usine, c’est-à-dire une organisation du travail en 5x8.

Participer à la concertation continue et poser ses questions