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  • Le terrain d’Eastman se prépare avant les travaux

Du 28 août au 20 octobre 2023, des études préliminaires au lancement du chantier de la future usine d’Eastman ont été réalisées. Cette phase a donné lieu à des sondages de terrain et des carottages pour étudier la composition des sols, qui ont aussi permis par la même occasion de mener des fouilles archéologiques sur ces prélèvements, réalisées par l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP) et la DRAC.

La parcelle du projet n’est pas concernée par un monument historique ou un périmètre de protection des abords de monument historique, par un site classé ou inscrit, par un site patrimonial remarquable ou par une zone de présomption de prescription de fouilles archéologiques. Toutefois, le préfet et la DRAC avaient demandé à réaliser un diagnostic préalable en raison de la situation géographique de la future usine d’Eastman, située sur l’ancien lit de la Seine.

Au total, 245 carottages (prélèvements d’échantillons de sous-sol) de 30 à 50 mètres de profondeur ont été réalisés et environ 150 carottes analysées pour identifier la composition des sols et, par cette occasion, l’historique de la vallée. Aucune trace de vestiges archéologiques ni de restes d’explosifs n’a été identifiée. Réalisé sur 10% du terrain, ce diagnostic donnera lieu à la rédaction d’un rapport qui sera remis au préfet dans le cadre de la demande de permis de construire de l’usine.

Ce sondage avait commencé par une phase de tests en juillet par l’INRAP via des méthodes géophysiques : un véhicule léger tout terrain avait tracté un « scanner » pour sonder les éventuelles traces archéologiques dans le sol. Il s’était poursuivi par le creusement de tranchées sur la parcelle déjà testée.

Pour rappel, cette étape a fait suite aux études géotechniques et géophysiques qui se sont déroulées en juin 2023 et qui étaient nécessaires à trois titres :

  • ⇒ Réaliser des études d’ingénierie en vue de la fondation de l’usine : vérification de la composition des sols grâce à des carottages, et détermination de la position de l’ancien chenal de la Seine dans un intérêt archéologique ;
  • ⇒ Coordonner les activités avec les services de l’Etat dans une volonté de protéger les espèces menacées de la faune et de la flore ;
  • ⇒ S’engager auprès de l’agriculteur via un accord signé pour compenser les pertes agricoles et collaborer pour éviter de gêner les travaux agricoles et les études sur le terrain.

A noter que cette phase se distingue bien de la phase de travaux : la demande de permis de construire n’a pas encore été déposée.